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En plus des sécheresses récurrentes chaque été en France, les canicules se répètent ces dernières années : 2003, 2006, 2015 et 2016. Une tendance qui menace nombre de forêts métropolitaines. Profitez de l’été pour revoir notre reportage sur les recherches en sylviculture.
Canicule, sécheresse… il va falloir faire avec. Les vagues de chaleur extrême comme celles de 2003 pourraient devenir la norme en Europe selon l’analyse de la coalition scientifique internationale, World weather attribution (WWA). La France a déjà eu chaud cet été, provoquant sécheresse et incendies de forêts. L’impact de ces épisodes météorologiques sur les forêts françaises est inquiétant. Dans certaines régions, les arbres se dessèchent littéralement et meurent. Parfois, quelques années plus tard, certains individus ayant résisté à ces épisodes de stress hydrique vont finalement mourir d’un simple parasite, comme la chenille processionnaire, trop faible finalement pour encaisser une seconde “épreuve”.Dans le département de l’Aude, sur le plateau de Sault, la canicule de 2003 survenue en période de sécheresse fut désastreuse. C’est surtout le sapin pectiné qui a souffert. Or, sur ce site, il représentait 38% des essences. Il s’agit d’une catastrophe écologique et économique. En plus de cette mortalité sans précédent, les professionnels préfèrent couper les arbres restant par anticipation. En conséquence, c’est toute la filière bois qui est impactée. L’offre devient supérieure à la demande et les cours s’effondrent.
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