Robert BELL
Former Chair Department of Finance &Business Management Brooklyn College New York
Robert Bell est Professeur en management et président (2003- 2014) du Département des Sciences Économiques de Brooklyn College, City University de New York. Les travaux de Robert Bell portent sur les relations entre la recherche scientifique, les projets technologiques de grande envergure et la gouvernance politique et économique.
Son livre, Impure Science (Wiley, N.Y. 1992), est considéré comme la référence du sujet de la fraude scientifique et est encore cité dans la presse française. Les péchés capitaux de la haute technologie (Seuil, Paris, 1998) a été attaqué en référé par Eurotunnel. Robert Bell a obtenu gain de cause et la décision de justice a établi le droit en France de critiquer les services publics sur les questions de sécurité. Il est l’auteur du livre La bulle verte, paru en 2007, considéré comme une « carte routière de la révolution des nouvelles énergies »; R. B. décrit comment les spéculations et l’investissement massif sur des technologies écologiques devraient assurer la transition énergétique avant l’épuisement des énergies fossiles. Il développe la thèse selon laquelle le changement climatique va bouleverser l’économie en ouvrant les portes à une croissance soutenable, affranchie de la dépendance au pétrole. En 2013, dans le cadre du débat sur la transition énergétique, il propose avec Corinne Lepage, le projet “Volt Gaz Volt” (ou VGV).
Il a écrit une série d’articles publiés par Le Monde. Les deux derniers démontrent que les solutions à la crise actuelle du gaz naturel pour l’UE causée par l’invasion russe de l’Ukraine, résolvent également la partie énergétique de la crise du réchauffement climatique :
« L’UE pourrait produire suffisamment de biométhane pour remplacer le gaz russe » (16 juillet 2022). Le Monde : “Le professeur de gestion Robert Bell affirme que la conversion des déchets organiques en méthane permettrait de mettre fin aux importations de gaz russe.”
“Guerre en Ukraine : « Les systèmes énergétiques les plus rapides et les moins chers à construire dans l’urgence sont l’éolien terrestre et le solaire »” (10 avril 2022). Le Monde : “Le chercheur américain spécialiste des technologies Robert Bell affirme, dans une tribune au « Monde », que pour se passer du gaz russe recourir aux énergies renouvelables serait plus rapide et moins cher que de trouver de nouvelles sources de gaz.”
Retour